Ces lendemains difficiles.

Publié le par Loulou The KID

Huuuuuuua

Huuuuuuua

Outch...

Il y a des matins (enfin, l'heure de votre réveil quoi) comme ça, où le regret fait parti des premières pensées qui nous traversent l'esprit. Des pensées souvent accompagné de questions du genre "Oh mais pourquoi?" "J'ai pas trop abusé là?". Bon déjà, si vous vous posez ce genre de questions, c'est que la réponse concernant l'abus du débit de boissons est claire comme de l'eau de source (de l'eau, mais siiii, vous savez ce truc là, sans goût et sans couleur, oui voilà! Pour se laver. 10pts pour Jaibucommeunporc).

Comme élément de réponse je dirai que, si chaque petit bruit du genre: une porte qui grince, vos clefs qui tombent sur le sol ou vos propres flatulences (ce qui serait préoccupant) ou même l'aspirine que vous pensiez salvatrice (sal*pe), vous fait durement souffrir, alors oui, vous avez drôlement abusé du levage de coude hier soir. Mais ne vous inquiétez pas, ça arrive.

Mais pourquoi j'suis comme ça?

Si vous vous posez la question, passez quelques coups de fil, vos amis vous éclaireront sûrement. Bon après, si vous vous demandez pourquoi vous avez une terrible gueule de bois (jusqu'à se demander si vous n'êtes pas un arbre), c'est que vous êtes allé trop loin.

Sans vouloir trop m'avancer, il est bien rare qu'après une soirée tranquille chez soi, en ayant bu un chocolat chaud en se matant un Disney, ou une verveine/menthe devant un Dreamworks (parce que OUI ils font aussi d'excellents films d'animation bon sang de bon soir!), vous vous retrouviez avec une énOOOOrme gueule de bois de derrière les fagots.

(Si c'est la cas, on ne peut plus rien pour vous.)

PARTY HARD BRUH!

PARTY HARD BRUH!

Jadis, dans des temps reculés..

(Genre hier soir..)

C'était un vendredi/samedi (ou mardi #THUGLIFE) soir tout à fait normal. Une soirée qui semblait anodine mais qui va vite tourner au carnage (Que les Dieux de l'alcool bénissent votre foie). A la base vous étiez juste sorti vous en jetez une ou deux pintes avec vos potes (vos hommies, vos bros, vos sos, vos gars sûrs, des gens biens quoi).

Gérer 1 ou 2 pintes n'a rien de bien sensationnel je vous l'accorde. Mais, hélas, vous n'avez rien mangé de la journée (enfin si, votre petit dèj' ce matin, mais c'est tout). Le problème c'est que la binouze, elle, elle ne vous fait pas de cadeau, au bout du premier litre, vous sentez que le game est lancé. Alors là vous avez 2 possibilités soit, vous continuez, quitte à finir dans un état pitoyable, soit vous êtes raisonnables ("Ouais bon les mecs, j'ai faim, je vais rentrer. En plus y a une spéciale Nagui ce soir.").

Disons que vous avez choisit la 2ème possibilité. Mais tout ne se goupille pas comme prévu. Vous avez beau sortir votre belle excuse avec Nagui (en plus c'est une spéciale ZAZ, et pour rien au monde vous ne rateriez ça..) un de vos potes (déjà bien entamé lui aussi), "Allé, fait pas ton gros PD, en plus si tu restes, je t'offre le prochain verre!"

Là, vous êtes condamné, il a sorti les mots magiques, vous n'avez pas le choix (de toute façon, y a le replay pour Nagui). Vous soufflez un grand coup et vous dites qu'après tout, la bière finira bien par remplir cet estomac récalcitrant (ouais l'autre se permet d'avoir faim #PlusDeRespect). Et c'est partit pour le festival des verres vides...

Cheers to the cool motherfuckers

Cheers to the cool motherfuckers

Si seulement ça s'arrêtait là

23h30: Après avoir enchaîné les pintes (oui, au bout de huit ou neuf pintes en 2h30, on peut dire que ça s’enchaîne..) vous commencez vraiment à sentir que rester, n'était pas la bonne solution.. En effet, vous sentez que quelques verres de plus et vous auriez dépassé le stade de "bien" (c'est déjà le cas, mais vous vous surestimez..). Mais avec votre alcoolémie du moment... VOUS VOUS EN SECOUEZ LES PARTIES GÉNITALES (le paquet, les bourses, les burnes, les couilles quoi).

01h00: "ON FEEEERME" Que le temps passe vite quand on abuse.

Vous vous levez, et... "wowowo" (la Terre elle tourne pas plus vite là?), ça cogne, on sent que votre croissant du matin ou votre bol de Golden Grahams est bien bien loin.. En plus ça va pas aller en s'arrangeant. Le téléphone de votre pote sonne: "Ouais? Bien? Tranquille.. Hm.. sérieux? Bah vas y j'suis avec <pote déjà bien imbibés> Bah on arrive!"

La nouvelle retenti, le pote qui a appelé a un stock de bouteilles à terminer, et il ne compte pas le faire tout seul! Alors là dans votre tête, en général, résonne quelques mots (souvent les mêmes dans ce genre de situation): "Booooooarf foutu pour foutu". Dans une grande inspiration par le nez et en haussant les épaules, vous acceptez sans rechigner et en avant pour finir torchon, chiffon, carpette! Vous arrivez enfin chez votre pote, et comme prévu, c'est la foire aux bouteilles, et souvent, le pote qui accueille la beuverie, oublie de préciser qu'il n'a aucun diluant (enfin si y a bien un fond de coca et du lait au frigo mais bon...). C'est là qu'une solution commune va se mettre en place: DES SHOTS! (Autant dire, votre mise à mort)

La soirée avance, les bouteilles se vident, et votre alcoolémie lui, décolle comme un Airbus. Et vous vous dites qu'à ce rythme, vous finirez par devenir votre propre distillerie (le début d'un business?). Mais bon... "Foutu pour foutu"... Et vas-y que ça enquille, des shots, des jeux d'alcools, des shots encore... Ça vrille dans tout les sens. Vous buvez, mais vous ne savez même pas pourquoi. La seule chose de sûr, c'est que vous êtes déjà totalement déchiré.

Et la modération dans tout ça (hein)? Pffff! Vous lui avez mis un taquet dans les dents et craché dessus pour lui dire: "PAS CE SOIR BIATCH!"

"J't'assure que j'vais bien!"

"J't'assure que j'vais bien!"

Lendemain.

Vous êtes chez vous, un pis-vert dans la tête, un tourniquet en guise de lit, une gorge aussi sèche qu'une actrice porno un jour avant un tournage (j'vous ai dit que j'étais poète?) et un arrière goût de vomit dans la bouche. Vous ne savez plus trop comment vous êtes arrivé là, mais vous êtes bien content d'y être.

Vous essayez de vous souvenir de tout, mais vous n'avez que des petits fragments, du genre: les premiers shots, le nombre incalculable de passage au toilettes (fallait bien évacuer), quand vous avez dit à votre reflet dans le miroir: "J'suis pas bourré" (alors qu'il n'y avait pas de miroir). Plus les souvenirs reviennent et plus vous vous revoyez en train de picoler comme une brute (apparemment, une brute, ça boit beaucoup) et vous soufflez des longs "oooooh pfutaiiiiiin". Là, votre corps et votre esprit savent que la journée va être longue.. très longue.

Durant cette affreuse remontée des enfers, vous vous dites "plus jamais", même si vous savez pertinemment que c'est loin d'être la dernière fois que vous finirez charrette.

A bientôt, THE KID.

PS: Je n'ai rien contre les homos, et je suis sûr qu'ils boivent autant que nous, les hétéros. Ils ont parfaitement le droit d'être des putains de grosses tantines, de belles tarlouzes, d'ignobles lavettes ou de répugnantes tapettes.

Ces lendemains difficiles.

Publié dans Life

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