Ca parle de cul ici? #7

Publié le par Loulou The KID

TO FAP OR NOT TO FAP?

TO FAP OR NOT TO FAP?

Est-ce qu'aujourd'hui, c'est encore tabou de parler cul/masturbation?

Bah ouais, bizarrement, ça l'est. Certes beaucoup moins qu'avant, mais tout de même, beaucoup de personnes n'osent pas avouer qu'ils se la touchent, certains sont gênés quand il s'agit d'aborder la question et d'autres qui ne se masturbent tout simplement pas (ils sont bien libres de faire ce que bon leur chantent après tout). Mais "pourquoi?" me direz-vous. (Que vous êtes curieux!)

Mais oui... POURQUOI? C'est vrai quoi, on est quand même en 2016 (si jamais tu lis ça en 3156, sache qu'à cette époque on est déjà très à l'aise niveau cul), parler de sexe (et donc parfois de masturbation) est une chose tout à fait banale, certains vont jusqu'à rentrer dans les détails ("alors là, j'ai pris de l'huile d'olive et après..."). Aujourd'hui ça ne choque quasiment plus personnes d'entendre ce genre d'histoire. Alors oui, je veux bien comprendre qu'on ait pas tous eu la même éducation ni le même rythme pour ce qui est de découvrir les choses du sexe. Mais arrive un certain âge, où on est quand même assez grand et mature pour parler de tout ça. On est plus au stade où les mots "zizi, couilles, bite, etc..." nous font marrer. (Quoi que j'avoue que le mot "testicule" a une sonorité marrante donc si jamais vous vous marrez, ce n'est pas très grave).

Là je trolle un peu, parce que personnellement, je ne comprend pas comment on peut être gêné en parlant de cul quand on a passé ses 18 ans et donc, en général, perdu sa virginité (ouais, on l'a jamais retrouvé depuis). Parler cul c'est comme parler de ce qu'on a acheté en faisant ses courses ("alors là, j'ai pris de l'huile d'olive et après...") ou encore de sa recette de vinaigrette ("alors là, j'ai pris de l'huile d'ol... Ouais bon ok j'arrête). Bon vous avez comprit l'idée quoi.

Après, tout le monde a sa pudeur, c'est vrai, et puis ça peut se comprendre. Parce qu'on est pas obligé de partager sa vie sexuelle, et puis on peut tout simplement ne pas avoir envie de parler de ses ébats ou de la dernière fois qu'on s'est secoué le poireau/double cliqué la souris. C'est quand même le domaine de l'intimité et chacun a le droit à son jardin secret. On ne remet pas en question tout ça. MAIS! Quand ça arrive sur le tapis en soirée (bon pas la branlette, devant tout le monde, ça serait gênant), mais quand le sujet de la discussion passe de la situation géo-politique népalaises du Vè sicle avant JC à "putain ce week-end j'en pouvais plus, j'me suis vidé, j'ai dû perdre 3 kilos" (je dois avouer que c'est assez rare, et si ça vous est déjà arrivé, bah... Chapeau), faut savoir rester à l'aise et pouvoir en parler, sans non plus rentrer dans les détails ("alors là, j'ai pris de l'h.. Ah oui c'est vrai, j'ai dis que j'arrêtais) mais quand même. C'est d'un banal de parler cul.

Alors à ceux qui ne sentent pas du tout à l'aise en parlant cul, lâchez vous, vous ne risquez rien. Et même! Vous pouvez apprendre des choses si vous n'êtes pas un expert en la matière, et ça peut franchement vous aider. (Une bonne sodomie? Bah c'est simple, tu prends de l'huile d'olive..)

A bientôt,

Le KID.

Publié dans Ça parle de cul ici?

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